La Commune de Mayrinhac a été créée pendant la Révolution (1789). Jusqu'à 1800, la Commune appartenait au canton d'Aynac et au district de Figeac. Puis, le village de Mayrinhac alors nommé Mayrinhac-Lentour (du fait d'un château appelé « Château de Lentour ») fut rattaché au canton de Saint-Céré. 

 

La commune s'étend sur 15,57 km² avec une altitude minimum de 310 mètres et un maximum de 448 mètres ; elle compte 537 habitants (recensement de 2012) ; la démographie a été la plus forte en 1806 avec 1336 habitants et la plus faible en 1975 avec 404 habitants.

 

L’administration locale

 

Le mandat de maire d’une commune avec les responsabilités que nous lui connaissons aujourd’hui a été institué par la Révolution de 1789 (14 décembre 1789, création des communes). La commune est le territoire administré par une municipalité, seule dépositaire de l'état civil et du cadastre. Elle est l'échelon de base des divisions administratives du territoire.

  

L'arrêté préfectoral du 6 mai 1993 crée la Communauté de Communes du Pays de Padirac qui regroupe 7 communes : Alvignac, Lavergne, Mayrinhac-Lentour, Miers, Padirac, Rignac, Thégra. Saignes rejoint la communauté  le 1er janvier 2014.

 

La Communauté de Communes CAUVALDOR (Causses et vallée de la Dordogne) est créée le 1er janvier 2015 ; elle regroupe les 77 communes des anciennes communautés de communes des pays du Haut-Quercy-Dordogne, du pays de Martel, du pays de Souillac-Rocamadour, du pays de Gramat, du pays de Padirac et du pays de Saint-Céré, de Cère et Dordogne et de Sousceyrac en Quercy.

 

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Sous l’Ancien Régime, l’administration locale était partagée entre la paroisse de Mayrinhac et la seigneurie de Lentour. L’enregistrement des baptêmes (ordonnance de Villers-Cotterêts, signée par le roi François Ier, en 1539), des mariages et des sépultures (ordonnance de Blois en 1579) est confié à l’Église catholique. On distingue trois degrés de justice seigneuriale, : haute, moyenne et basse ; elle se caractérise par une délégation du pouvoir royal. Le seigneur (ou le juge seigneurial) peut juger toutes les affaires et prononcer toutes les peines.

 

La justice seigneuriale permet la diffusion des ordonnances et édits royaux au niveau local, ainsi que l’application des redevances seigneuriales (cens, banalités, droits de mutation, champart, saisine). Les seigneurs ont aussi un rôle de police administrative concernant les poids et mesures, la voirie, le contrôle des prix, les marchés, le fermage, les droits de passage.

 

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Les vestiges gallo-romains sur plusieurs sites de la commune témoignent d'une occupation précoce de cette terre aux nombreuses sources (18 à l'inventaire du petit patrimoine).

Au moyen Age, Mayrinhac appartient à la famille Castelnau de Gramat, puis à une famille d'Auvergne qui fonde le prieuré de Bonnefont.

Plusieurs familles du Quercy se succèdent au cours de la période troublée de la guerre de 100 ans.

En 1658, la seigneurie de Lentour entre en possession de la famille de Noailles (près de Brive) jusqu'à la révolution.

  

Le château de Lentour (privé) date du 14ème siècle. Il fut incendié en 1930 lors d'un violent orage.

 

L'église : au 17eme siècle, 2 prêtres de Bonnefont disent la messe dans l’église de Mayrinhac. Jusqu’à 1761, la paroisse de Mayrinhac est annexée à l’archiprêtré de Thégra, date à laquelle elle est érigée en paroisse indépendante. 

L'église, dont le chœura été reconstruit au 15ème siècle, a été agrandie en 1846. Un sarcophage qui date du 7ème au 8ème siècle, est déposé actuellement à côté de l'église. Ce sarcophage a été retrouvé lors de travaux. Le presbytère a remplacé une maison curiale en 1873-1879.

 

L'église telle que nous la connaissons fut construite et peinte entre 1846 et 1870. Récemment (en 2010 2011), elle fut restaurée (peintures murales, boiseries, chauffage) et a retrouvé son lustre du 19eme siècle. 

 


 

La guerre de 14-18 : les mayrinhacois morts pour la France